Le moulin Alexandre, le meunier est un géant vivant à Crespin.
Plus précisément au moulin de Crespin.

Ce géant facétieux est toujours joyeux.

Certains randonneurs se promenant près du moulin l’ont même surpris à danser au son de la musique de ses amis troubadours.

Mais Alexandre vit seul ......
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                - Azelle la corneille.
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Un compagnon pour Alexandre.

Un soir d’été, Alexandre le meunier se promenait dans la campagne toute proche de son moulin et chantonnait.

Soudain, s’approchant de la source Saint Landelin, il entendit une petite voix pleine de détresse.
Il y avait là, au fond de l’eau un tout jeune campagnol qui s’agitait désespérément.

Sans plus attendre, Alexandre ramassa une longue branche de saule et la plongea dans la source.
Ainsi, le petit rongeur fut sauvé de la noyade.

Depuis ce jour, "Marcel le campagnol", c’est ainsi qu’il se nomme, vit auprès d’Alexandre.

Fidèle ami de notre géant meunier, gardien des clés du moulin, la nuit tombée, à la lueur de sa lanterne, il fait sa ronde et surveille les sacs de grains.

Le jour, vous pouvez entendre tinter ses cloches dans les champs de blés.

"Tendez l’oreille, tendez l’oreille et vous le verrez gambader...."














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Azelle la corneille.

C’était un de ces matins brumeux comme il en existe beaucoup en cette fin d’été dans la campagne du pays de Condé.

Alexandre, notre géant meunier, et son fidèle ami, Marcel le Campagnol s’apprêtaient à quitter le moulin.

Tout en descendant l’escalier, ils discutaient de tas de choses comme à l’accoutumée.

Alexandre ferme la grande porte du Moulin et confie la clef à son ami.

Ce matin, ils se rendent à la frontière pour vendre leur excellente farine de qualité supérieure au boulanger.

Les bois aux alentours étaient plongés dans un silence feutré ou presque, car dès leurs premiers pas, le tintement de la clef suspendue à la queue de Marcel faisait lever quelques têtes de jeunes lapins déjà occupés par leur repas matinal.

Un peu plus loin, un bûcheron aguerri s’affairait à abattre quelques vieux aulnes embarrassant les berges de la rivière.

Toute cette agitation matinale suscita la curiosité d’une pie voleuse, attirée par les scintillements des premiers rayons de soleil sur la fameuse clef ! En effet, elle brillait particulièrement ce matin-là.


En un clin d’œil, elle se jeta sur l’objet convoité et s’en empara prestement .personne ne l’a vu venir.

Malheur ! S’écria Marcel, cette pie vient de voler la clef de notre moulin !!

Alexandre se retourna mais il était déjà trop tard, la pie volait bien trop haut pour se faire attraper. Elle criait et on aurait dit qu’elle se moquait bien de ce grand bonhomme accompagné de son campagnol rêveur. ….

Non loin de là, sur une branche d’un vieux chêne, quelqu’un avait observé toute la scène . Elle balançait la tête, furieuse, et se mit à jacasser en s’approchant d’Alexandre. Il s’agissait d’une grande Corneille, dérangée dans son sommeil par cette voleuse bruyante.

Ne vous inquiétez pas ! dit-elle, je sais où loge cette chipie, je m’en vais retrouver votre clef !!

En deux coups d’ailes, notre vaillante corneille filait rapidement au train de cette vilaine pie au vol désordonné par son lourd butin bien mal acquis !

Depuis, Azelle, car tel est son nom, partage la vie de notre brave géant meunier.

Alexandre lui a trouvé une place douillette au sommet du moulin, sous la toiture. Un petit endroit garni de paille fraiche, mais aussi un parfait mirador sur la campagne environnante….



























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